La plupart des traitements de texte, correctement configurés, prennent en compte les espaces insécables de façon automatique. Une espace insécable est, comme son nom l’indique, une espace qu’on ne peut couper. Elle permet, en typographie, de relier un caractère au mot qui suit ou précède ou deux mots entre eux. L’espace insécable est le moyen d’éviter qu’un retour à la ligne se fasse entre un mot et un point-virgule, entre les chiffres d’un numéro de téléphone, entre l’abréviation de « monsieur » (M.) et le nom qui suit… Il ne vous viendrait pas à l’idée de commencer une ligne par un point d’exclamation ou d’en finir une avec un guillemet tout seul lorsque vous écrivez de façon manuscrite. Il en est de même pour un texte composé informatiquement. Sur les traitements de texte, elle apparaîtra de différentes façons (à condition d’afficher les caractères invisibles et qui ne s’impriment donc pas) : ° sous Word, ⋅ sur OpenOffice. Avec ces logiciels, elle s’insère automatiquement lorsque vous tapez certains caractères (comme ; ou ?) mais lors d’une manipulation ou d’un copier-coller, ainsi que pour relier des mots particuliers, il est nécessaire de l’insérer manuellement. La solution de facilité, valable également dans l’interface d’un blog ou sur WordPress sera d’utiliser le raccourci ALT+0160 à l’endroit désiré.

Voici quelques exemples où l’emploi de ces espaces permet d’éviter des désagréments de mise en page :

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Pour la ponctuation voici donc les règles à appliquer lors de la rédaction de vos documents :

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Que ce soit pour un document universitaire, un courrier officiel ou un billet de blog, le respect de ces règles satisfera l’œil de votre lecteur et favorisera sa lecture.