Confidentialité : point sur les obligations
Les écrivains publics et les autres prestataires en écriture n’exercent pas des professions réglementées. En outre, ils ne dispensent pas de conseil juridique. Pour autant, ils se voient confier des éléments intimes ou potentiellement délicats. De nombreux clients peuvent avoir des craintes lorsqu’ils parlent de leur vie ou de leurs pratiques professionnelles. Sachez que dans l’absolu, rien ne vient réglementer la discrétion des professionnels de l’écrit. Rien ne les oblige légalement à assurer la stricte confidentialité de leurs échanges professionnels. Malgré tout, la plupart en viennent à publier une charte déontologique sur leur site internet. La grande majorité respecte un certain nombre de règles tacites. De plus, avec l’établissement de plusieurs organisations professionnelles telles que le SNPCE, de plus en plus de professionnels de l’écriture pour autrui s’engagent à respecter une charte.
Confidentialité : dans les faits
En tant qu’écrivain public, je m’engage
- à écouter mes clients et à recevoir leurs demandes sans distinction d’ordre social ou culturel ;
- à instaurer un climat de confiance
- à ne pas divulguer les informations qu’ils me confient sans leur autorisation ;
- à conserver les travaux effectués, sauf demande contraire, pour que le client puisse y avoir accès plus tard ;
- à ne pas outrepasser les limites de ma profession en dispensant du conseil juridique ;
- à ne pas effectuer de travaux pouvant nuire à son client.
Par ailleurs, je me dois de :
- établir un devis dès que la prestation dépasse le montant de 100 € tel que précisé par la loi (cf. ici) ;
- de remettre une facture au client lorsque la prestation excède les 25 € (cf. ici).
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