Terme issu du latin, post-scriptum, abrégé en P.-S. , P.S. ou encore P-S, signifie « écrit après ». Son usage permet de faire part au destinataire d’un courrier d’une remarque oubliée pendant la rédaction. Raturer le corps de la lettre est peu élégant, la pratique du post-scriptum permet de remédier à l’oubli. Il n’a pas sa place dans un courrier officiel, sensé être rédigé parfaitement et sans omission. Parfois, le post-scriptum est utilisé pour mettre un valeur un détail ou une phrase dans une lettre comme le célèbre : P.S. Je t’aime. Cependant, à l’heure de la communication numérique, il est possible de rajouter une idée ou une phrase, dans le corps du texte après l’avoir écrit, de remanier et changer l’ordre de ses idées. Les possibilités offertes par cette technologie abolissent la principale raison d’être de cette pratique. Que penser alors de l’usage du post-scriptum dans un courrier électronique ? Aurait-il encore sa place à l’ère d’internet ?
– D’un point de vue fonctionnel, il est devenu obsolète. Il est indéniable que la modification du texte avant son départ est un coup de grâce à cette vieille tradition épistolaire.
– En revanche, d’un point de vue graphique et poétique, il pourrait bien garder un sens profond, permettre de mettre en valeur ce que l’auteur a en tête ou procurer un effet de style intéressant en tissant un lien avec l’écriture physique que nous avons, peut-être, tendance à oublier dans nos échanges.