CertesPour ceux qui n’aiment pas lire, pour ceux qui ne savent pas qu’il vont aimer et pour les autres. Quelques recommandations, utiles ou dérisoires, d’un lecteur passionné.
Lire, pour le plaisir ou par nécessité, pour comprendre ou bien pour se documenter, voilà qui semble évident dans une société de l’écrit. La peur de la lecture, la crainte de ne pas comprendre, l’angoisse de ne pas finir un livre sont pourtant bien réelles : lire, la belle affaire mais en avoir envie ; dépasser l’angoisse de ce qui reste à lire. Certaines choses ne sont pas dites. À l’école, à l’université, en famille, entre amis, le sujet n’est que rarement abordé. « Il faut lire », « tu dois lire », « c’est important de lire ».
Comment faire ?
Oui mais comment. Comment ai-je le droit de lire ? Certes, la peur d’être jugé, d’autant plus parce que l’écrit est une pratique quotidienne et censée être acquise, ne s’aborde que très peu dans l’espace social. Ce qui n’est pas dit, c’est que la lecture est avant tout une affaire personnelle. En outre, il n’est pas question de lire pour les autres et seulement pour eux. Même à l’université, chacun lit pour lui-même, même lorsqu’il a l’impression de le faire pour sa réussite à ses examens. Le livre est objet, un objet de savoir, de connaissance, de compréhension, d’ouverture, de plaisir, d’émerveillement… Un livre ne vous tiendra pas rigueur de la façon avec laquelle vous l’utiliserez.
Alors lisez !
Sans modération.
Partout.
Prenez un livre au hasard sur une étagère.
Ouvrez un livre.
Lisez le sommaire, la table des matières et choisissez ce qui vous attire.
Reposez-le s’il ne vous convient pas.
Lisez un chapitre et un seul si cela vous plaît.
Lisez un livre dans le désordre.
Ne lisez que la fin d’un livre.
Transportez vos livres partout.
Laissez traîner un livre.
Offrez des livres.
Empruntez des livres.
Touchez des livres.
Caressez-les.
Regardez un livre sans le lire, rien que pour la beauté du papier ou de la typographie.
N’allez pas jusqu’au bout.
Ou bien si !
Les livres nous changent, les livres nous transforment. Tous mes remerciements vont à la personne qui m’a communiqué très tôt cette facilité : ma sœur aînée.
Cet article est un clin d’œil à « Comme un roman » de Daniel Pennac.
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